Parcours du spectateur au théâtre de Cornouaille : « La Fresque ».

Les élèves de 4ème5 de Mme Périn ont assisté au spectacle La Fresque du Ballet Preljocaj au Théâtre Cornouaille le vendredi 13 octobre 2017 en soirée. Voici ce que dit le site du Théâtre de Cornouaille.

Il était une fois… Inspirée d’un conte traditionnel chinois, La Fresque déploie une suite de scènes chorégraphiques somptueuses. Les dix danseurs du ballet d’Angelin Preljocaj transportent le spectateur dans l’univers du merveilleux et du surnaturel.

Tout commence par un voyage. Celui de Meng et de Chu, qui cheminent sur les routes de Chine. Trempés par la pluie, les deux hommes font halte dans un temple délabré. Là, un vieil ermite leur fait découvrir une fresque représentant un groupe de jeunes femmes aux cheveux dénoués. L’une d’elles semble sourire à Chu, qui tombe instantanément amoureux. Au point de vouloir, pour la rejoindre et l’épouser, traverser le mur peint et pénétrer à sa suite dans un monde merveilleux. Chassé plus tard de cet univers, il retrouvera sur la fresque l’élue de son coeur, les cheveux noués, comme le veut la tradition pour les épouses.

Hommage au pouvoir d’illusion des images, La Fresque est une métaphore de l’idée même de représentation. Le rêve éveillé du voyageur est semblable à celui du spectateur que le chorégraphe, tel un magicien, conduit dans une réalité parallèle et un temps suspendu. Pour composer son voyage onirique, Angelin Preljocaj a réuni autour de lui et de son ballet une équipe d’exception. La partition électro-fusion de Nicolas Godin, ex-membre du groupe Air, les costumes aériens d’Azzedine Alaïa, les lumières d’Éric Soyer et les vidéos créées par la designer Constance Guisset dessinent une scénographie envoûtante, tout en volutes. La danse, énergique et épurée, se déploie en tableaux sensuels, là un pas de deux aérien, ici des danseuses reliées par les cheveux à un ciel imaginaire. Les ensembles sont réglés au cordeau, servis par des danseurs virtuoses. Ce conte chorégraphique fascine à tout âge.