Kervihan fête ses 40 ans ! Souvenirs, souvenirs…

Le collège Kervihan a eu 40 ans exactement le 6 janvier 2017. Dans cet article, vous pourrez découvrir des photographies, des documents d’époque, des articles de presse ou des témoignages pour revenir sur l’histoire de notre beau collège. Page actualisée le lundi 23 janvier 2017.

Vous pouvez toujours faire parvenir des documents numérisés ou des témoignages à l’adresse ce.0291101p chez ac-rennes.fr

N’hésitez pas !

Ces documents ont été présentés au public lors de la matinée portes ouvertes le samedi 14 janvier.


J+16 : Découvrez les panneaux de l’exposition présentée le 14 janvier 2017 à l’occasion des 40 ans du collège.

Chaque panneau a été photographié en haute définition. N’hésitez pas à zoomer !

Une petite histoire du collège

Les projets emblématiques

Une sélection de photographies prises en 2016


J+12 : Deux articles dans la presse relatent la célébration des 40 ans du collège.

Article du Ouest-France du lundi 16 janvier 2017

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Article du Télégramme du mardi 17 janvier 2017

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J+5 : Jean-Yves Vautier nous a fait la gentillesse de passer au collège le vendredi 9 décembre pour revenir sur le passé récent. Vous avez ici le contenu de cet échange ainsi que des documents pour illustrer la richesse et la variété des projets menés et du travail accompli.

Jean-Yves Vautier le 9 décembre 2016

Jean-Yves Vautier a débuté au collège Kervihan à la rentrée 2004 après le départ à la retraite de Monsieur Alain Jacob. Il avait préalablement eu une carrière riche dont la direction du collège Max-Jacob à quimper A cette époque, au collège Kervihan, il y avait 725 élèves. C’était déjà un des grands collèges du Finistère avec le gros avantage d’avoir un territoire très lisible (le canton).

“J’ai eu la chance de travailler avec une équipe de professeurs très chevronnés avec un grand nombre d’activités qui faisaient que le collège avait une bonne réputation avec notamment la technologie et le sport. Plusieurs adjoints se sont succédé à mes côtés : Patrick Cathelot, Marie-Françoise Mazé, Sandrine Jan et Xavier Pivert.

Un projet fort a été le jumelage artistique avec le Théâtre de Cornouaille qui a duré quatre années et qui a permis à de nombreux élèves d’assister à des spectacles et à des interventions au collège. L’atelier d’Irina Brooks en a été un des temps forts de ce jumelage.

Il y avait la voile évidemment avec les vacations organisées avec les grands skippers Michel Desjoyeaux, Jean Le Cam, Roland Jourdain, Armel Le Cleach, Charles Caudrelier…

La section escalade a été à l’initiative de Pierre Véron, professeur d’EPS parti depuis à la Réunion. Il a travaillé avec le club de Quimper (les GDO), les services de la mairie et de la CCPF pour la création d’un mur d’escalade.

Déjà, à la création du gymnase l’idée était dans l’air puisque la place avait été gardée. La construction du gymnase était donc vraiment faite intelligemment. Le projet a été réalisé en concertation avec le collège et surtout les professeurs d’EPS. Un ou deux ans après la création du mur, le Rectorat a accepté la mise en place d’une section sportive à la rentrée 2013. Le partenariat c’est logiquement fait avec l’association Le Mur fouesnantais.

L’investissement des équipes de professeurs, de l’équipe de vie scolaire et des agents était remarquable. Les idées fusaient véritablement. L’implication des parents étaient également exceptionnelle. M. Robert Tanguy présidait l’association FCPE puis il y a eu la création de l’association VGK au début des années 2010.

Les projets allaient dans tous les domaines. La culture avec le Théâtre de Cornouaille et l’Archipel, l’activité collège au cinéma et création de la section cinéma, le domaine sportif, les mathématiques qui avait de nombreux projets, la musique, les langues vivantes avec les échanges avec Meerbusch, un appariement en Espagne, l’Angleterre… Je me souviens également d’un très beau projet international avec la Suède. Tout cela rendait la mission de Principal passionnante.

J’étais fasciné par la rapidité des élèves à s’engager dans les différentes propositions qui leur étaient faites. Les mains se levaient unanimement et immédiatement. Je me souviens des spectacles de fin d’année avec beaucoup d’émotion tant l’implication des élèves et des équipes était importante.

Il y a eu des travaux menés par le Conseil général dont la mise en conformité d’un ascenseur pour les personnes handicapées.

La Communauté de communes a également procédé à des travaux en extérieur pour repenser les espaces de stationnement et réduire considérablement les risques pour les élèves au moment des entrées-sorties. Les cars ne posaient pas de problème après la création de la raquette en 1996 mais le mélange voitures et piétons dans la rue n’allait pas. La modification complète à apporter une grande amélioration."

Voici cinq articles de presse scannés qui rappellent l’arrivée de Jean-Yves Vautier au collège en 2004 et son départ en 2014.

Consultez l’article du site du collège sur l’inauguration des parkings du collège en 2013.

Retrouvez les photos des travaux réalisés pendant l’été 2013 (l’accessibilité au collège pour les personnes à mobilité réduite et les parkings)

Le site du collège parle des élèves de la section voile au départ du Vendée Globe

Rencontre au collège avec Dan Ar Braz et Morwenn Le Normand

Article de presse relayé sur le site : “Jean-Yves Vautier quitte la direction du collège

Deux articles sur le départ de M. Vautier relayés sur le site

Un article du site internet du collège “Les associations des parents d’élèves remercient M. Vautier en organisant une fête.” dans lequel vous verrez le smiley composé par les élèves et filmé par le drone de M. Younnick Guillou.

La vidéo réalisée à cette occasion avec le smiley


J+3 : Entretien de Jean Queffélec, CPE au collège Kervihan de septembre 1978 à août 2000, avec Xavier Pivert le vendredi 30 décembre.

Jean Queffélec à nouveau au bureau du C.P.E.

Avant d’être nommé à la tête du service de vie scolaire du collège Kervihan, M. Queffélec était en poste à Châteauneuf-du-Faou, il avait demandé sa mutation au collège Kervihan pour avoir une équipe plus importante à gérer. Dès le départ, Monsieur Queffélec a été en parfaite harmonie avec Monsieur Gourlaouen, le principal, dans toutes les décisions qui concernaient l’organisation de l’établissement. En matière de vie scolaire, de nombreuses choses étaient à mettre en place. (Lorsque Monsieur Rudelle, premier conseiller d’éducation du collège avait obtenu sa mutation, le poste n’avait pas été pourvu par un titulaire pendant un an). M. Queffélec se rappelle que la première année il avait bénéficié de l’aide du principal et du concierge pour procéder à la distribution des manuels scolaires. « Tout était en vrac dans le préau ». Dès l’année suivante, M. Queffelec avait organisé le déroulement de cette opération.

Un drôle de comité d’accueil

Monsieur Queffélec se souvient être arrivé, la première fois au collège, de nuit, pour occuper son logement de fonction. Il avait été accueilli par cinq ou six lapins de garenne. Il faut dire qu’à l’époque, « il n’y avait rien autour du collège, aucune habitation, juste un terrain de foot (en réalité un champ avec deux buts pour les élèves) et un gymnase. Ça s’est construit rapidement ensuite. »

Malgré l’extension nécessaire, de la cour, Monsieur Queffélec tenait à ce qu’un espace vert soit conservé pour le bien-être des élèves qui, aux beaux jours, pouvaient s’y asseoir.

Seul CPE pour un collège dont l’effectif a dépassé les 700 élèves, M. Queffélec n’avait pas le temps de s’ennuyer, ses horaires étaient élastiques, il n’était pas rare qu’il fasse plus que les 39 heures hebdomadaires. Etre sur le terrain, organiser la prise en charge des élèves en dehors des cours, répondre aux parents, mais aussi gérer l’équipe de surveillants et à l’occasion procéder au recrutement de surveillants occasionnels pour pallier l’absence de professeurs ou les congés d’examen de son équipe. En plus de tout cela, M. Queffélec était aussi sollicité pour régler les problèmes de discipline qui survenaient dans la journée. Les élèves fautifs arrivaient à la vie scolaire parfois seuls, parfois accompagnés par le délégué de classe ou par le professeur.

La présidence des conseils de classe et le contrôle des carnets de correspondance

Rapidement, M. Gourlaouen avait confié à M. Queffélec la présidence de conseils de classe. Le travail était préparé en concertation avec le professeur principal de la classe. M. Queffélec connaissait bien les élèves dans la mesure où, il contrôlait l’ensemble des carnets de correspondance. « C’était un sacré boulot ! ». Il les signait et les transmettait au principal qui jetait un œil pour prendre connaissance des observations portées par les professeurs. La vérification portait également sur les notes. Les enseignants remplissaient une grande feuille de notes qui circulait par discipline et par classe. Un surveillant était chargé de dicter les notes à M. Queffélec qui vérifiait qu’elles étaient bien toutes inscrites dans le carnet de correspondance.

Le rangement et la prise en charge des classes.

A la sonnerie, les classes étaient alignées sous le préau en rang par deux, en silence. Les professeurs venaient chercher leurs élèves, leur faisaient signe et les conduisaient dans leur salle. Les classes qui restaient sous le préau devaient être prises en charge par les surveillants, en permanence. M. Queffelec raconte : « Il arrivait que certains professeurs tardent à venir chercher leurs élèves. J’allais en salle des professeurs et je demandais si je pouvais prendre les classes restantes ».

Le passage au restaurant scolaire.

« On n’avait que le grand self au départ. Il fallait que tout le monde ait fini de manger pour la sonnerie de 13h45.Chaque jour, c’était un niveau de classe différent qui passait en premier, pour que personne ne soit lésé. Les élèves étaient rangés en file indienne, le délégué de classe nous annonçait le nom des absents. Après, on les poussait à occuper toutes les places des tables à partir du fond du self. Cela ne plaisait pas à certains élèves mais si on les avait laissés aller s’installer avec leurs copains ou leurs copines on aurait jamais fait passer tous les élèves au self à temps. Après la construction de la deuxième salle, il y a eu un peu plus de souplesse pour faire passer les élèves mais pas beaucoup car le nombre de demi-pensionnaires augmentait régulièrement. »

La passion de M. Queffélec : le hand ball

Monsieur Queffélec animait le midi un club de handball. Il est vrai que M. Queffelec était lui-même joueur mais aussi entraîneur, secrétaire et arbitre. Il lui arrivait régulièrement d’emmener des joueurs, dans sa propre voiture, le jeudi après-midi, à des compétitions d’UNSS lorsqu’il manquait des accompagnateurs. Par ailleurs il existait un club informatique animé par monsieur Fretel, un professeur de mathématiques et un club tarot animé par madame le Dortz, la gestionnaire.

La gestion des photos de classe

C’est M. Queffelec qui prenait en charge la gestion des photos de classe : Le planning des prises de vue, les commandes, la distribution. A plusieurs reprises, M. Queffélec avait organisé une exposition de photos de classe des anciens élèves et il n’était pas rare que des parents d’élèves se reconnaissent sur les clichés.

M. Queffélec a quitté le collège en août 2000 pour faire valoir ses droits à la retraite, en même temps que quatre ou cinq autres personnels.


J+2 : Des photographies qui nous replongent au début des années 1990.

M. Patrick Evennou, professeur de technologie parti à la retraite en juin 2015, est passé au collège le jeudi 5 janvier 2017 avec un dossier mystérieux sous le bras. Ce dossier contenait des documents historiques qui seront présentés le samedi 14 janvier. Il contenait également six photographies exceptionnelles puisque l’on y voit l’ancien atelier complémentaire et l’ancien préau du bâtiment 1986. Jusqu’à ce jour, dans nos recherches, nous n’avions connaissance de ces deux structures que par leur présence sur des plans d’époque. Merci donc à M. Evennou de nous permettre de visualiser concrètement le collège avant l’agrandissement de 1996.

Ici, vous voyez l’ancien préau et l’atelier complémentaire.

Voici ce que vous verrez sur ces six photographies  :

  • Ancien préau collé au bâtiment 86 (détruit lors de la création du bâtiment 96).
  • La cour avec l’œuvre d’art entourée d’arbres.
  • La cour et le bâtiment 1976.
  • Deux photographies de l’atelier complémentaire (construit dès l’origine en 1976 et utilisé par la classe de CPPN et pour les atelier pratique. L’atelier complémentaire avait été transformé au début des année 1990 pour accueillir la technologie et les arts plastiques). Vous y verrez également un grand mur blanc au fond de la cour. Ce mur constitue une nouvelle énigme à élucider…
  • Le parking où vous verrez un salon rétromobile.

J0 : Le collège a 40 ans !

Découvrez les tous premiers menus servis au restaurant scolaire les 6 et 7 janvier 1977.

Cliquez ici pour agrandir.

Continuez de nous suivre sur cette page ! D’autres témoignages vont bientôt être publiés.


J-2 : Entretien avec M. Robert Melscoët, Principal de 1990 à 2000.

Le tout premier entretien réalisé pour la préparation de l’anniversaire des 40 ans a eu lieu le 30 novembre 2016 avec M. Robert Melscoët. Ce témoignage a été recueilli par M. Pivert et M. Troëlle.

M. Melcoët dans le bureau du Principal le 30 novembre 2016

M. Melscoet qui a de fêté ses 76 ans le 26 novembre 2016 a débuté sa carrière comme professeur de physique chimie. Il a obtenu le concours de CPE en 1973 puis a bénéficié d’une année de formation à Angers. Il a obtenu son premier poste de CPE au lycée de La Fontaine des Eaux à Dinan (1800 élèves dont 800 internes à l’époque). Puis M. Melscoet a postulé pour un poste de Principal à Sainte Luce sur Loire à la sortie de Nantes (collège tout neuf accueillant 900 élèves avec une SEGPA). Au bout de deux ans, il est revenu en Bretagne à Pontrieux dans un collège de 300 élèves pendant 5 ans avant de rejoindre le collège de Saint Martin des Champs de 1985 à 1990 (350 élèves). Ce collège était le siège du Greta (formation pour adulte) que M. Melscoet présidait. Cela lui demandait beaucoup de travail qui s’ajoutait à la direction du collège.

M. Melscoet a obtenu son premier voeu au collège de Fouesnant lors d’une nouvelle mutation en 1990.

M. Pécault a été le premier Principal adjoint ayant travaillé avec M. Melscoet pendant 5 ans. Guy Pécourt lui a succédé avant de rejoindre le collège des Sables Blancs à Concarneau. Le CPE était M. Queffelec et la gestionnaire était Mme Le Dortz.

A son arrivée en 1990, après M. Le Berre (Principal) et M. Hervet (Principal adjoint), il y avait 630 élèves. Rapidement, l’effectif est monté à 700 puis un maximum a été atteint avec 795 élèves. Le collège privé avait une centaine d’élèves à cette époque. Après l’arrivée de M. Jean-Marie Velly à la direction, l’effectif du collège Saint Joseph a augmenté jusqu’à 500 élèves. M. Melscoet se souvient qu’il y avait très peu de contacts entre les deux collèges. Cette augmentation des effectifs du collège privé s’est faite au détriment des collèges privés Quimpérois puisque le collège Kervihan continuait de croître.

A l’époque, il y avait le bâtiment 1976 et le bâtiment de 1986 et deux “baraques” préfabriquées pour l’enseignement technique (notamment suivi par la petite classe de CPPN). Des travaux ont été réalisé dans ces baraques en 1992 afin d’accueillir deux salles de classes supplémentaires (arts plastiques et technologie). Les deux baraques ont été détruites peu de temps après ces aménagements lors de l’ouverture de la nouvelle tranche en 1996 (actuel bâtiment accueillant les mathématiques, la technologies, les arts plastiques et l’amphithéâtre).

Une photographie montre l’inauguration de ce nouveau bâtiment le 11 octobre 1997.

M. Melscoet a rencontré le Conseiller général-Maire, M. Roger Le Goff, en 1992 ou 1993 pour expliquer que le collège craquait sous le nombre d’élèves (680 à 700 élèves avec 800 en perspective). La consigne de M. le Goff a été de faire un avant projet en interne pour définir les besoins avant d’aller plus loin. M. Melscoet a réuni les professeurs par discipline pour leur demander d’imaginer un projet d’agrandissement. M. Melscoet craignait de faire un projet trop ambitieux. Après des réunions internes, il a soumis un projet qu’il a dessiné lui-même à M. Le Goff. Celui-ci a présenté cela au président du Conseil général. Une rencontre a rapidement eu lieu avec un ingénieur de la SAFI qui est venu au collège et a organisé de nouvelles réunions avec toutes les disciplines. C’est cet ingénieur qui a eu l’idée de l’amphithéâtre (l’idée d’une grande salle de réunion avait été évoquée en interne sans trop savoir comment la décrire exactement). Le projet final des architectes était nettement plus grand que ce qu’imaginait M. Melscoet avec l’équipe de Kervihan (“Architecte, c’est vraiment un métier !”). A cela, s’est ajouté l’agrandissement de la cantine et celui de la cour qui était trois fois plus petite qu’actuellement. Il y a également eu le déplacement de la gare routière précédemment sur l’esplanade du collège devant l’entrée “C’était un peu le bazar avant entre les cars, les voitures, les vélos et les piétons car tout le monde arrivait au même endroit”.

Le gymnase a été construit après l’agrandissement de 1996. Sa construction était initialement prévue simultanément mais elle a été différée pour une livraison en 2003. C’était un très bel outil de travail pour les professeurs d’EPS et leurs élèves.

M. Melscoet se souvient également que le collège était en pointe en technologie sous la houlette de M. Evennou qui organisait des formations continues pour les professeurs de la toute la Cornouaille.

Deux projets emblématiques : Le jumelage avec Meerbusch et la section voile qui a été difficile à ouvrir car il fallait des moyens financiers supplémentaires. Mais cela a finalement été mis sur pied avec le Conseil général.

En 1990, il y avait cours le samedi matin mais pas le mercredi matin. M. Melscoet a réussi à mettre en place le transfert du samedi au mercredi en 1992 ou 1993. “Cela a été créé une grosse polémique lorsque j’ai fait cette proposition et il y a eu de fortes oppositions. Puis l’année d’après, tout le monde était finalement content du changement”.

Pour ce qui est du secrétariat, l’unique secrétaire de la direction était M. Le Signor. Une seconde secrétaire travaillait à l’intendance avec Mme Le Dortz.

Lorsque nous l’interrogeons sur l’enseignement de la langue bretonne, M. Melscoet évoque son enfance : “Le breton était donc ma langue maternelle. Mes parents tenaient une petite ferme dans le canton de Callac et ils ne parlaient que le breton au quotidien. J’ai appris le français à l’âge de 6 ans en entrant au CP”. La difficulté de développer l’enseignement de cette langue à Kervihan est un de ses regrets.

M. Melscoet se souvient, avec émotion, du drame vécu par le collège à la rentrée 1993 lorsque deux professeurs sont décédés brutalement à une semaine d’intervalle. Ce fut la période la plus difficile de sa carrière.

Article du journal Le Télégramme du 5 septembre 1990 sur la rentrée et l’arrivée de M. Melscoët

Article Ouest France - Les élus visitent le collège - mercredi 28 août 1996

L’article de la revue du Pays Fouesnantais du 1 janvier 1997 sur la fin des travaux d’extension

Trois photographies prises lors de l’inauguration officielle

Article Ouest France - Le départ de Monsieur Melscoet - 4 juillet 2000

Photographie récente de l’extension de 1996.


J-4 : Entretien avec Didier Pecault - le 14 décembre 2016

Didier Pecault a été Principal adjoint de la rentrée 1990 à 1990-1991 juillet 1994 Xavier Pivert et Alain Troëlle ont échangé avec lui sur ses années fouesnantaises.

Didier Pecault

Didier Pecault est ici dans le bureau de Xavier Pivert. Ce bureau n’existait pas à l’époque ou M. Pecault exerçait à Kervihan.

"J’ai démarré ma carrière en outre-mer aux Antilles avec la VAT. Je suis revenu en métropole en 1968. Il régnait une certaine pagaille à l’époque qui a fait que je me suis retrouvé sans poste donc sans paie avec deux enfants à charge alors que j’étais pourtant titulaire. Une de mes Principales de l’époque m’a poussé à passer le concours que j’ai réussi. Comme mon épouse était bretonne et que nous avions une maison à Plonévez-Porzay nous avons demandé un poste en Bretagne. Nous avions alors 47 ans et ce changement pour le collège de Fouesnant n’a pas été facile.

A cette époque, lors de notre formation initiale, les formateurs insistaient beaucoup sur l’importance de la communication à travers la presse régionale. La doctrine de l’époque était de publier trois articles pour chaque activité : On va faire. On fait. On a fait. Si l’on ne médiatisait pas notre bahut d’une manière positive, on passait pour un collège triste.

Je me souviens, qu’à l’époque, le collège Saint-Joseph était dirigé par madame Madeleine. Nous avions des relations très courtoises et nous nous téléphonions facilement. Nous appelions cela “le téléphone rouge”. Je me souviens que madame Madeleine nous appelait pour nous signaler que 3 ou 4 garçons étaient devant son collège pour attendre les filles de Saint-Jo. Avec Jean Queffélec, nous prenions la voiture pour aller récupérer nos gamins et les ramener au collège. Il y avait une compétition, sans aucun doute. Mais il n’y avait pas de conflit ni aucune animosité. Cela ne nous empêchait pas d’être actifs pour récupérer des élèves du privé lorsque nous le pouvions. C’est ainsi à la demande expresse d’une famille qu’a été créée une aumônerie en face du collège Kervihan. La création d’une aumônerie était réglementaire et le collège, même public, ne pouvait pas s’y opposer. Les dames de l’aumônerie venaient chercher les enfants au collège et nous les ramenaient après la séance. Tout cela était très bien organisé. Nous communiquions donc en direction des familles sur l’idée “d’un bon collège doté d’une bonne aumônerie, pourquoi aller dans le privé ?”. Chaque année, Nous avions l’équivalent d’une classe qui provenait des écoles privées. C’est ainsi que le collège a atteint 750 à 760 élèves juste avant la création de l’extension.

Après le collège Kervihan, nous sommes allés 3 ans en Mayenne, un département rural intéressant mais loin de la mer. Nous avons poursuivi à Donges dans un collège ZEP. Ces cinq années ont été les dernières de ma carrière. Dans ce bassin d’emploi de Saint-Nazaire, il y avait beaucoup de difficultés sociales qui tranchaient considérablement avec Fouesnant. Je me souviens par exemple de mamans fouesnantaises qui venaient me voir très remontées pour exiger la restitution de vêtements de marque, une semaine ou 15 jours après leur perte (maillot “Poivre blanc” perdu à la voile ou chaussures “Doc Martens”).

Je me souviens d’un projet phare réalisé par deux professeures. Il s’agissait de l’écriture de petits ouvrages pour enfants illustrés et imprimés en grand nombre. Nous avions été sponsorisés par une entreprise de Concarneau qui nous avait fait la reprise des dessins et des textes. Cette entreprise nous avait fait la mise en page. Une responsable de la Caisse d’Épargne avait trouvé les ouvrages très beaux ; elle nous en a fait imprimer 500 de chaque. Ces ouvrages ont été envoyés par la poste aux différentes écoles du Pays de Fouesnant par le biais de l’Inspection académique. Les professeurs étaient mesdames Monique Donnat et Roselyne Javry.

Je me souviens aussi de deux professeures d’EPS, Madame Catherine Morel et une collègue, qui ont organisé à chaque mois de juin un stage de voile aux Glénan pour les élèves de 4e. C’est comme cela que je suis allé pour la première fois aux Glénan en les accompagnant. Je me souviens aussi, qu’avec Patrick Evennou, nous décodions les fichiers météo en technologie."

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J-7 : Entretien avec Maurice Le Berre - Lundi 12 décembre 2016

Maurice Le Berre le 12 décembre 2016

Cet entretien avec Maurice Le Berre a eu lieu le lundi 12 décembre 2016. M. Le Berre n’a exercé que deux ans à Kervihan mais il garde un souvenir très précis de son passage. Celui qui lui a posé le plus de problèmes n’est pas un élève mais le paon dont l’installation a été “toute une histoire”.

"J’ai débuté en 1973 pendant trois ans à la Tour d’Auvergne où il y avait un très gros internat. J’ai ensuite exercé cinq ans à La Tourelle jusqu’en 1981, un an au Guilvinec, deux ans à Rostrenen, quatre ans à Audierne. Avant d’être Principal, j’étais professeur de mathématiques. En tout, j’ai occupé 23 postes !

J’ai été Principal au collège Kervihan pendant deux ans de 1988 à 1990 juste après René Gourlaouen. Le Principal adjoint se nommait Albert Hervet, actuellement Maire de Nevez et avec qui je suis resté très proche.

J’ai le souvenir d’élèves très gentils et très respectueux des règles. C’était vraiment une caractéristique du collège Kervihan qui a été le plus agréable de mes postes.

Je me souviens très bien du problème du “1% artistique” après la création du bâtiment 1986. Le premier projet d’une fresque dans le prolongement de la façade du nouveau bâtiment a été catégoriquement refusé par l’architecte, M. Bodereau. Lors de ma prise de fonction, une réunion “de crise” a eu lieu avec M. Gourlaouen, l’architecte, le conseil général et moi-même pour trouver une solution. La difficulté était que le projet fresque prévu à l’origine était issu d’un long travail avec les parents et les élèves. Il n’était pas simple de balayer cela d’un revers de manche. Il a finalement été décidé d’un nouveau projet qui satisfasse l’artiste, M. Jacques Bichat et l’architecte.

Ainsi est né le paon…

Il y a eu beaucoup d’autres péripéties : La cuisson des plumes du paon a été très difficile et beaucoup des pièces explosaient littéralement lors de la cuisson dans le four de l’artiste.

J’ai eu également une autre mission lourde hors de l’établissement pour l’éducation nationale : J’ai été chargé par l’Inspecteur d’académie et le Conseil général du dossier de la mise en place de la décentralisation au milieu des années 1980. La première année que le Conseil général a doté financièrement les collèges à la place de l’Etat, les collègues principaux n’en croyaient pas leurs yeux, les dotations étaient presque doublées !

Quand je suis parti, à la fin de l’année 1988,1989, il y avait 640 élèves à Kervihan."

La couverture du carnet de liaison (édition exceptionnelle pour 2016-2017).

Article du journal Ouest-France- Rentrée 1988 - Maurice Le Berre - 1 septembre 1988

Article du journal Ouest-France pour inauguration du Paon (édition du 9 octobre 1989).

Cliquez pour consulter la photographie du paon en très haute définition.

Article du journal Ouest-France - Le départ de Maurice Le Berre - 2 juillet 1990


J-8 : Entretien avec M. René Gourlaouen - le 12 décembre 2016

M. Pivert et M. Troëlle ont eu la chance de recevoir M. René Gourlaouen (Principal de 1978 à 1988) le 12 décembre 2016. Lors de cet entretien très chaleureux, M. Gourlaouen nous a relaté de nombreux souvenirs avec une précision et une vivacité remarquables. Voici, ci-dessous, quelques extraits de ces souvenirs avec également des documents à consulter comme les photographies aériennes où l’on voit bien les travaux réalisés en 1983 et 1986 ainsi que l’ancien atelier complémentaire.

Sur cette photographie prise le 12 décembre 2016, René Gourlaouen est à nouveau Principal du collège Kervihan 28 ans après son départ à la retraite.

“J’ai été directeur de cours complémentaire puis directeur de CEG. J’ai ensuite été nommé sous-directeur de CES à Concarneau lors de la transformation des CEG en CES pendant 3 ans. Puis j’ai été nommé principal à Brest, au Guilvinec et à Scaër avant d’arriver au collège de Fouesnant.

Je suis arrivé en 1978 après Gilbert Vesque qui avait assuré la transition de CEG à CES mais le nouveau collège n’avait qu’un an et demi et il restait encore beaucoup à accomplir pour continuer à mettre en place les différentes sections et finir de structurer l’établissement. Cela a représenté un travail important.

Un important problème était celui de la capacité d’accueil de la demi-pension. Il y avait 144 places pour 500 demi pensionnaires. Il y a donc eu un agrandissement du restaurant scolaire en 1983, du temps où le collège était encore nationalisé. C’était donc l’État qui intervenait pour ce chantier. Je me souviens bien de l’atelier complémentaire qui était un bâtiment annexe dans la cour. Il servait à la classe de CPPN et à la classe de CPA. Il a été détruit bien après mon départ.

En 1986, lorsque le département a pris en charge le collège, il y a eu le projet d’agrandissement avec huit classes supplémentaires. Cela a demandé également beaucoup de travail avec, heureusement, le soutien de tous les collègues de l’établissement. Je garde un très bon souvenir du collège Kervihan et c’est toujours avec un pincement au cœur que j’y viens.”

Photographie aérienne prise 1993(sans légende)

Photographie aérienne prise 1993 (avec légende)

Photographie aérienne - vue plus large prise également en 1993

Monsieur Gourlaouen à son bureau le 29 juin 1988

Article du journal - arrivée de René Gouarlaouen - Rentrée 2978

Article du journal Le Télégramme - Départ de René Gouarlaouen le 2 juillet 1988

Equipe pédagogique - année scolaire 1982-1983


J-11 : L’inauguration de la sculpture réalisée par M. Carsuzan en octobre 1978

Groupe devant la sculpture en octobre 1978

Découvrez l’article de presse qui relate l’achèvement de la mise en place de l’œuvre d’art toujours bien présente dans la cour.


J-12 : Le collège est enfin construit.

Extraits des mémoires de Monsieur Gilbert Vesque :

"Le C.E.S a été officiellement créé par arrêté ministériel du 23 septembre 1976. Le décret passé au Bulletin Officiel de l’Education Nationale N°42 du 18 novembre 1976 officialise rétroactivement son existence à compter du 13 septembre 1976. C’est un C.E.S type 600 normalisé. On y a adjoint des ateliers pour l’enseignement du travail manuel en général et pour la formation pratique des élèves de C.P.P.N et classe pratique en particulier. L’ensemble est moderne. Nous restâmes dans les vieux locaux presque centenaires en septembre, octobre, novembre, et décembre 1976.

Durant les trois mois de septembre à décembre 1976, Monsieur Guyader et moi-même allions souvent sur le chantier du futur C.E.S pour y noter ou discuter des points, des détails ou bien pour étudier sur place tel ou tel problème pratique avec le maître d’ œuvre. Je dois dire que le Maire de Fouesnant m’invitait aux réunions préparatoires en mairie, avec les architectes, ainsi d’ailleurs qu’aux réunions de chantier.

Nos visites au CES nous familiarisèrent avec les lieux. Mais le temps était épouvantable et nous étions obligés de chausser nos bottes tant il y avait de boue et d’eau.

C’est dans ces conditions difficiles que nous fîmes le déménagement des affaires et du mobilier du CEG au CES. D’ailleurs, de nombreux professeurs aidèrent à des tâches manuelles pour installer toutes les classes du CES. Nous avions, auparavant, organisé la visite du CES par les élèves de sorte que la rentrée de janvier dans les nouveaux locaux se passa très bien."

ndlr : L’atelier complémentaire qui était un bâtiment annexe situé dans la cour de récréation a été détruit après l’extension de 1996.

Cliquez ici pour agrandir le plan du bâtiment 1976

- Arrêté du ministre -création du CES - 23 septembre 1976
- Entreprises ayant participé à la construction
- Financement de la construction 1976
- Décision d’ouverture prise par Monsieur le Recteur - 16 décembre 1976
- De nombreux parents à la réunion sur le (nouveau) C.E.S (1976)
- Expérience de sécurité concluante jeudi après-midi au C.E.S (jeudi 15 décembre 1977)


J-23 : Le besoin d’un nouveau collège se fait véritablement sentir.

Dès le début des années 1970, la montée des effectifs et la vétusté du CEG du bourg de Fouesnant se conjuguaient pour que les parents, les personnels et les élus du canton se mobilisent pour la construction d’un nouveau collège. Vous pourrez découvrir des articles de presse sur cette mobilisation et un extrait des mémoires de M. Gilbert Vesque, Directeur de l’époque.

Extraits des mémoires de Monsieur Gilbert Vesque :

"La construction du C.E.S type 600 commençait… Monsieur le Maire me demandait presque toujours d’assister aux réunions techniques avec les autorités et les architectes. Nous pûmes obtenir la réalisation de 4 classes supplémentaires dans le nouveau bâtiment. Le CES serait construit à Kervihan, derrière le bâtiment abritant le supermarché CASCADE et près d’un important lotissement. Un gymnase fonctionnel et moderne le jouxterait. Nous allions bientôt pouvoir travailler dans des locaux neufs, modernes et fonctionnels !"

N.D.L.R : Il est à noter que le gymnase construit à l’époque a, depuis, été remplacé par l’actuel gymnase.

Des documents d’époque qui relatent la mobilisation :

- M. Julien, inspecteur général des construction scolaire a visité le C.EG public (30 novembre 1973)
- M. Calvez, Maire : “Il est indispensable que le CES soit rapidement réalisé (1973)
- Cinq maires du canton soutiennent l’action en faveur du C.E.S (1974)
- Toujours pas de C.E.S - Le mécontentement des parents d’élèves s’accentue (1975)

Cliquez ici pour les consulter.


J-24 : Un grand pas en arrière avant d’en venir à la construction du nouveau collège : Voici quelques photographies aimablement confiées au collège par Madame Yvonne Nicolas de Foën Izella.

Vous pouvez agrandir ces cinq photographies en cliquant ici.

Ecole des garçons de Fouesnant avec la classe de M. Le Pagne 1917. Les garçons portent encore à peu près tous le chupen.

Classe de Monsieur Le Pagne 1917

Cours élémentaire de Fouesnant en 1948. Les enseignants étaient : Marcel Lanne - André Kernéïs - Lucien Le Boédec - Louis Nicolas. Madame Nicolas est la jeune filles avec une veste tricot à gros boutons. Le cours complémentaire est l’ancêtre du collège puisqu’il permettait une poursuite d’études après les classes élémentaires.

Cours élémentaire en 1948

Cours Complémentaire de Fouesnant en 1948. Le cours complémentaire a été créé par M. Marcel Lanne. Le garçon, en haut (avec lunettes) est Jean-Alain Le Loupp (frère de Mme Nicolas et né en 1932). Son voisin est Lucien Capp (ancien maire de Pleuven). Photo prise le même jour que la précédente.

Cours complémentaire de Fouesnant en 1948

Classe de 6e en 1951/1952 Cours Complémentaire de Fouesnant

Cours complémentaire de Fouesnant 6e 1951 1952

Classe de 4e en 1953/1954 Cours Complémentaire de Fouesnant

Cours complémentaire de Fouesnant 4e et 5èmeB en 1953 1954

J-26 : Dernières étapes avant la construction du nouveau collège au lieu dit Kervihan : La nationalisation puis la transformation du C.E.G en C.E.S. Ci-dessous, vous trouverez les grandes étapes de l’enseignement post-primaire à Fouesnant depuis 1945 et jusqu’à la construction du nouveau collège. Vous y découvrirez également de très précieux documents d’époque. Le prochain article entrera dans le vif du sujet avec la construction du collège « Kervihan ».

Depuis 1886 : Le vieux bâtiment de l’ancienne école primaire situé 1 rue de Kernévélek (aussi écrit Kerneveleck) fut construit en 1886. Il comptait 8 classes et deux logements d’Instituteurs. Il accueillit des élèves jusqu’en 1977.

Un deuxième bâtiment plus petit existait en bordure de la rue de Kernévélek. Il avait été construit en 1905. Il était composé de trois classes. Au premier étage, il y avait un logement d’Instituteur, transformé en classe par nécessité. De chaque côté du minuscule bureau du Directeur, il y avait une salle de classe. L’une d’entre elles fut aménagée en cours ménager avec évier, eau chaude, eau froide, cuisinière, etc…

Des baraques furent ajoutées par la suite à plusieurs reprises.

Quelques dates :

1945 : Création d’un cours complémentaire (CC) avec 31 élèves avec un niveau 5e. C’est la première fois que des études sont possibles après l’école primaire dans le pays de Fouesnant. En 1946, fut créée la deuxième année de CC.

1947 : Gémination officielle (mélange de filles et de garçons dans les classes avec maintien de deux directions distinctes filles-garçons).

1948 : Le CC accueillait 46 élèves (15 en CC1 et 31 en CC2). 6 garçons et 2 filles se présentèrent au B.E.P.C. Il n’y eu qu’un seul échec. En 1949, le CC avait trois classes et 86 élèves : (59 garçons et 27 filles). L’élan était donné.

Les classes primaires et enfantines comptaient 129 élèves (78 garçons et 51 filles) répartis dans cinq classes. 1960 : Le cours complémentaire (CC) devient collège d’enseignement général (C.E.G) avec 200 élèves environ.

1971 : Le C.E.G devient autonome et se dénomme CEG Mixte municipalisé par arrêté ministériel du 11 mai 1971. Il comptait 368 élèves et 20 professeurs.

1974 : L’établissement est nationalisé par décret du 20 janvier 1975. Il accueille 17 classes et 448 élèves.

Découvrez les documents officiels d’époque :

Lettre du ministre au maire - nationalisation du collège
  • -La délibération du conseil municipal du 30 novembre 1973 “Demande de nationalisation du Collège d’Enseignement Général de Fouesnant” avec “Engagement à participer, dans une proportion de 36% aux dépenses de fonctionnement de l’externat après nationalisation de l’établissement”.
  • -La lettre du Ministre de l’éducation nationale au Maire de Fouesnant datée du 9 mai 1974 “J’ai retenu le principe de la nationalisation de l’établissement… avec effet de la rentrée 1974”.
  • -Le Décret du 21 janvier 1975 pris par le Premier ministre Jacques Chirac officialisant la nationalisation.

Vous pouvez également lire la convention liant le Ministère et la Mairie pour la mise en place pratique de cette nationalisation.

1976 : Le C.E.G devient un collège d’enseignement secondaire nationalisé C.E.S par arrêté ministériel du 23 septembre 1975 publié au journal officiel du 29 octobre 1976. Il y a près de 500 élèves.

Découvrez les documents officiels d’époque :

Arrêté « création du collège C.E.S »
  • -La lettre du Ministre de l’éducation nationale au Maire de Fouesnant datée du 19 janvier 1977 accompagnant l’arrêté pris le 23 septembre 1976 “Est créé, à compter de la rentrée 1976…..le collège d’enseignement secondaire C.E.S nationalisé 0291101P par transformation du C.E.G nationalisé 0290038J.

J-28 : Une fabuleuse documentation collectée par M. Gilbert Vesque, ancien Principal du collège ayant pris sa retraite en 1978.

Le collège remercie grandement Madame Yvonne Nicolas de l’association Foën Izella qui a pris contact avec Monsieur Robert Vesque, fils de Gilbert Vesque. Celui-ci a accepté de nous prêter trois classeurs contenant une mine d’informations. Merci à eux deux !

Vous pourrez découvrir tout cela le 14 janvier.

Monsieur Gilbert Vesque, Principal
L’ancienne école primaire devenue CEG (Le Télégramme)
Second bâtiment abritant des classes et le « minuscule bureau du directeur »
La démolition de l’ancien C.E.G
La première équipe agents de service juin 1978

J-30 : L’équipe de direction a eu un entretien avec Mme Joëlle Le Dortz, Gestionnaire de 1974 à 2007, le vendredi 2 décembre 2016.

Joëlle Le Dortz à son bureau 10 ans après son départ à la retraite !

Cette rencontre a été très marquante car Mme Le Dortz a travaillé 33 ans au(x) collège(s) public(s) de Fouesnant dont 2 ans au collège du bourg.

“J’ai débuté ma carrière à Amboise au lycée Léonard de Vinci avant de faire mes débuts fouesnantais au collège du bourg en 1974 dans ce qui était un CEG municipal géré par la municipalité de Fouesnant. Déjà, à cette époque, le collège accueillait tous les jeunes des sept communes du canton”.

En 1976 le collège du Bourg est devenu un CEG nationalisé. Il existe dans les archives du collège des documents sur cette nationalisation. Le CEG du bourg était devenu trop petit et vétuste voire dangereux (problème de parquet avec des lames qui partaient) et il n’y avait aucun appartement de fonction ce qui posait de gros problèmes pour les personnels d’encadrement et de gestion. Le nouveau CEG était vraiment attendu. Juste après son ouverture le 6 janvier 1977, le CEG Kervihan est devenu un CES (le 15 janvier 1977) .

Le poste de Principal adjoint a été créé en même temps que l’ouverture du nouveau collège.

Mme Le Dortz se souvient que le collège était géré financièrement par le collège des Sables blancs avant d’être rattaché à l’agence comptable du lycée Thépot. Elle a un souvenir très vivace des difficultés qu’il y avait à obtenir des subventions avant la décentralisation de 1986. “A chaque fois, il fallait appeler le Rectorat de Rennes. C’était vraiment compliqué. Les choses sont devenues beaucoup plus simples lorsque le Conseil général a pris la responsabilité des collèges”.

Autres difficultés : “C’est le collège qui faisait les payes de tout le personnel. Cela était une opération longue et fastidieuse. La création du budget était tout aussi difficile sans l’aide de l’informatique. Il fallait utiliser une machine à écrire pour remplir des tableaux vierges. Une grande partie du temps de travail était également pris pour gérer les voyages scolaires. C’était incroyable ! Une vraie agence de voyages…”.

Mme Le Dortz se souvient de la grande dangerosité des abords du collège avant la création de la “raquette des cars” côté sud : “Les cars se garaient dans la rue devant le collège et les piétons passaient entre les cars et les voitures. C’était incroyablement dangereux. Heureusement qu’il y a eu la raquette !”.


J-31 : Cette photographie montre une partie de l’équipe éducative devant l’ancien CEG du bourg de Fouesnant au printemps 1975 avant la construction du CES Kervihan qui a ouvert ses portes le 6 janvier 1977.

Le CEG qui était géré par la municipalité était situé 1 rue de Kernevelek. Il a été nationalisé le 1 janvier 1975 avec effet rétroactif à compter du 15 septembre 1974. Après la nationalisation, le CEG a été jumelé au CES Les Sables Blancs à Concarneau qui avait en charge sa gestion financière.

M. Gilbert Vesque était le directeur du CEG depuis 1974 avant de devenir le Principal du CES en 1975. Il a pris sa retraite en 1978.

Demain, vous pourrez lire le témoignage de Joëlle Le Dortz qui était gestionnaire du CEG puis du CES puis du collège de 1974 à 2007.

Le collège du bourg de Fouesnant au printemps 1975

Cliquez pour voir la photographie en grand format.

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