Dans la presse : « Adolescence. En parler en mode humour »

Découvrez cet article paru dans le Télégramme du dimanche 14 mai 2017.

Légende la photographie : « Franck Perrigault, seul en scène a su rapidement instaurer un échange avec son auditoire. »

Le pôle Enfance-Jeunesse et son directeur Claude Rocuet ont remis au goût du jour les huitièmes « Journées prévention » de la Ville. Jeudi, les 400 élèves de troisième des collèges de Kervihan, de Saint-Joseph et de seconde du lycée de Bréhoulou étaient invités à réfléchir sur l’adolescence et les conduites à risques qui la ponctuent souvent. Mais tout en humour, cette année.

Nouvelle formule

Cette année, la municipalité et les établissements scolaires fouesnantais ont changé de principe en confiant les clés de l’animation à Franck Perrigault, enseignant à la faculté de Paris VIII, consultant international en santé publique, spécialisé dans la protection de l’enfance. En matinée, il est venu à la rencontre des ados dans la salle de spectacle de l’Archipel.

Comprendre l’adolescence

« Il s’agit de parler de l’ado en général, de son développement. Je m’efforce de deviner qui ils sont, comment ils fonctionnent. Je les questionne sur leur vie de tous les jours, les discriminations, la sexualité, la drogue. Mais toujours de façon généraliste. Il n’y a pas de cas individuel dans mes interventions ». Internet, les téléphones portables, les parents, les flirts : les sujets sont variés et profonds. Mais Franck Perrigault sait conquérir son public. Très vite en confiance, les ados ont participé sans se confier. Car il a pour lui une arme infaillible : l’humour.

Conférence humoristique

Le soir, parents, ados et public étaient invités à une conférence humoristique baptisée « Les Ados-léchiants », entre (parents-thèse). Un one-man-show percutant et drôle au cours duquel Franck Perrigault a évoqué les addictions ou encore les réseaux sociaux. « Le spectacle est fondé sur les propos des élèves eux-mêmes ». Le public était invité à monter sur scène, pour ajouter ? s’il le fallait ? un peu de vécu au spectacle.

© Le Télégramme-14-05-2017