Sécurité Routière en 3e

Article du Ouest France publié le 18 Novembre 2011 :

"Quatre accidents de scooters, survenus récemment à des collégiens, ont motivé Cathy Kerloc’h, conseillère municipale déléguée à la jeunesse, pour présenter aux élèves de 3 e du collège de Kervihan, des informations sur la sécurité routière, principalement sur les deux-roues. Jean-Yves Vautier, principal du collège, a organisé un planning de sensibilisation animé par des représentants de la préfecture et un moniteur d’auto-école.

L’équipement

« Sur un deux-roues, la carrosserie c’est vous. » Le motard doit être « coiffé d’un casque, muni d’une visière et sur lequel sont appliquées quatre pastilles réfléchissantes. L’intérieur, le calotin, ne doit présenter aucune trace de choc et la coque ne doit subir aucune modification. » Le reste du corps doit aussi être protégé par des gants, un pantalon, des chaussures adaptés. Des images-chocs d’accidents interpellent les collégiens.

La prévention

Les animateurs rappellent que les causes principales d’accidents de la route, chez les jeunes de 15 à 24 ans, sont la vitesse, l’alcool, le cannabis, la fatigue. Une élève se prête à la manipulation de l’éthylotest. Le formateur précise le taux maximum d’alcool au volant : 0,25 mg/litre d’air expiré pour l’éthylotest et 0,5 g/litre de sang pour la prise de sang.

La conduite

Face à la densité de la circulation et à la diversité des moyens de communication, la conduite d’un deux-roues exige plus de vigilance, de concentration et d’anticipation. « Une erreur de conduite peut être relativisée par un sourire, un geste de la main, mais pas par des noms d’oiseaux. » Une vitesse excessive ou inadaptée à l’environnement de la route est à l’origine de nombreux accidents. Un élève essaie le simulateur de conduite sur scooter et se rend compte des difficultés et des pièges de la route.

Sensibilisation-informations

Les accidents des deux-roues sont catastrophiques, 365 morts/an, soit un par jour, sans compter les blessés, de plus en plus nombreux, qui gardent des séquelles irréversibles. Les médecins-traumatologues, les infirmiers et les urgentistes expriment leur ras-le-bol devant la violence routière et la sévérité des lésions à traiter. Les collégiens ont réagi activement à toutes les interventions et ont pris conscience de l’importance de la sécurité routière."

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